L'Australie : L'airbus A380

Le vol Los angeles / Sydney était très important pour plusieurs raisons. Prendre l'A380 et changer de continent.

Samedi 26  notre avion devait quitter Los Angeles à 22h30. Nous sommes arrivés à l'aéroport vers 19h00, tout content d'aller enregistrer nos bagages au comptoir de Qantas Airlines. Quelle ne fut pas notre déception lorsque la charmante hotesse (??) nous informe que l'avion est cloué au sol pour un problème technique. Un autre avion est en route pour Los Angeles et nous pourrons donc partir le lendemain, dimanche 27, à 12h00. Très gentillement, elle nous remet un bon d'échange pour être hébergés au Hilton et prendre diner et petit déjeuner. 

Nouvelle déception en arrivant à l'hôtel. On ne sait pas si tous les Hilton sont du même acabit (nous n'avons pas l'habitude de descendre dans ce genre d'endroit ....), mais celui de l'aéroport de Los angeles est très très kitch, les chambres sont petites et mal insonorisées, le personnel désagréable et la nourriture infecte. Rajoutons à cela une soirée 'très américaine' où les tenues vestimentaires des femmes ressemblent plus à des déguisements de carnaval qu'à des robes de soirée.......

Nous étions très content de reprendre la navette le lendemain pour cette fois-ci, approcher de près l'A380.

Cet avion (le plus gros de l'aviation civile) peut transporter plus de 500 passagers (en fonction de la configuration) sur deux ponts. 550 tonnes, 4 réacteurs, 850 M2 de voilure (on a lu la documentation technique, heheh) , quasiment pas un bruit en vol, un décollage tout en douceur, un espace et un confort que nous n'avons jamais rencontré sur un autre avion : Le rêve. Même les 14h30 de vol nous ont semblé trop courtes. Le personnel à bord, très sympathique, trop sympathique (même un peu collant parfois.....) est aux petits soins et reste très attentif aux attentes des passagers. La lounge (sur le pont supérieur) permet d'aller prendre un verre ou de discuter dans un espace chaleureux plutôt que de rester assis sur son siège pendant des heures.

L'atterrissage de ce monstre volant a été un peu plus épique : beaucoup de vent, de la pluie et la nuit noire. On a crut que les trains d'atterrissage allaient défoncer le plancher .....

Nous étions enfin en Australie. Le temps de récupérer les bagages, de passer l'immigration, la douane (aucun soucis cette fois-ci), de courrir derrière un taxi, de prendre les clés de la chambre d'hôtel, et après 28h00 d'éveil de s'écrouler dans un lit confortable.